Entre parenthèses

Me voilà reviendue au cravail...
Ma semaine de coocooning de bébé varicelleux a pris fin.
une semaine entre parenthèses, une semaine offerte, un instant où le temps s'arrête et où le monde continue sa course folle sans moi.
Un peu comme une parenthèse presqu'enchantée car non prévue, pas planifiée...
P'tit Ko a bien profité de sa maman pour lui tout seul. Je suis heureuse d'avoir pu lui offrir cette semaine en tête à tête.
De grandes siestes au calme (la varicelle ça crêve!)
Des moments rien qu'avec maman, de grandes séances de lecture ce plusieurs fois par jour, (euh... là j'avoue j'en ai un peu marre de lire Une journée à la ferme... m'enfin bon...)
Et puis un petit bonhomme très content d'aider sa maman. Les yeux qui brillent en mélangeant la pate du gateau au chocolat, le sérieux en essorant l'éponge pour laver la cuisine, un petit aide à canaliser dans le jardin: oui tu peux arracher la mauvaise herbe euh non ça c'était un pied de tomate ;-)
La varicelle ne l'a pas épargné coté nombre de boutons mais ne l'a pas trop trop embété si non. Une journée et une nuit difficile et le reste c'est bien passé.
J'ai par contre l'impression qu'il y a eu une prise de conscience de sa part, vis à vis de ce qui se passe dans sa couche. Je crois que les boutons de varicelle qui ont envahis sa couche le gènent et l'aident paradoxalement à se sentir géné par une couche mouillée. Il n'a jamais été aussi coopératif dans le changement de couche, et on a convenu avec la Nounou d'essayer de le laisser un peu sans voir ce que ça donne. Après tout c'est l'été et donc le moment ou jamais!
Quant à P'tit La? Il va très bien merci! On ne l'a pas vu de la semaine, il vit sa vie une fois rentré de chez la nounou le soir, on attend le premier bouton afin de lui offrir à lui aussi une semaine coocooning à la maison, il nous a fait comprendre qu'il avait bien vu que P'tit Ko était resté avec maman LUI mais cette petit phase de jalouisie est terminée!
Ils sont plus complices que jamais ces deux là et très contents de se retrouver le soir, comme si le fait d'être séparés leur avait fait du bien!