halte garderie

En mars, alors que PetitF était encore au chaud dans mon ventre j'avais rempli un dossier d'inscription en halte garderie. L'idée était de pouvoir le mettre une à deux demi journées dans la semaine pour me permettre d'avoir du temps pour moi.
-Pour avancer des choses dans la maison qui avancent mieux quand je suis seule, 
-Mais aussi pour avancer sur mon projet professionnel. Je sais ce que je ne veux pas, mais je ne sais pas ce que je veux, ni ce qu'il va falloir que je mette en œuvre pour y arriver. 
Ce congé parental c'est pour m'occuper de mes enfants et aussi pour - peut être - me permettre de trouver une voie qui me permette d'aller au travail heureuse tout en conciliant au mieux les intérêts et les besoins de chacun dans cette maisonnée.
Je sais déjà - au bout d'un mois oui - que j'aurai besoin de reprendre une activité professionnelle. Ou tout du moins, une activité me permettant une stimulation intellectuelle plus importante que celle de réfléchir aux menus de la semaine, et aux activités que je pourrais faire avec mes p'tits Ko près la sieste. Je suis heureuse de ce constat. J'avais peur de me sentir trop bien en congé parental. Je suis très bien avec mes enfants, il y a plein de chose que je me réjouis de vivre avec eux et que je savoure car je réalise que si j'étais retournée au travail  à la fin de mon congé mat je serais passée à coté. Mais j'ose dire aussi que je manque un peu de vie sociale et de trituration intellectuelle.

Bon donc j'avais fait un dossier pour la garderie.

Début septembre, je rappelle pour m'entendre dire, ah madame, la directrice n'est pas là mais si elle ne vous a pas rappelée c'est qu'il n'y a plus de place. Bon.
Comme je sais qu'il faut toujours insister un peu, je rappelle un peu plus tard. Ah madame, la directrice n'est pas là, donnez moi votre nom? Oui... vous savez il y a une grosse liste d'attente, bon je note que vous avez appelé mais si elle ne vous a pas rappelée c'est...
Je ne m'avoue pas tout à fait vaincue et je décide de passer. La directrice est toujours absente et on me tient le même discours. Je leur demande quand même si je peux espérer une place pour janvier, on me répond qu'on ne sait pas.
Sauf que. Sauf que... la directrice m'a rappelée la semaine dernière.
Bonjour madame, voilà je voulais savoir, vos besoins c'est toujours une ou deux demi journées? Oui (je l'avais pourtant reprécisé aux personnes que j'avais vu) Bon vous êtes disponible quand pour l'adaptation?
Quoi? Euh... ben euh... (mais je ne suis plus du tout prête moi!! je m'étais faite à l'idée d'avoir mon tout petit plus si petit encore tout le temps avec moi) la semaine prochaine oui sans soucis!
Donc lundi, j'ai rencontré la responsable et visité les locaux. C'est clair et coloré, il y a 16 enfants au maximum, le personnel a l'air gentil.
Je commence l'adaptation demain. 
PetitF ira, une fois l'adaptation terminée (et ils ne rigolent pas, je vais y passer les 15 prochains jours à raison de 2 fois par semaine!), 2 fois 2h30 à la halte garderie. Le lundi et le Jeudi. La garderie est en face de l'école. Je le déposerai après les garçons et irai le chercher avant (pour le moment)
Ca me fait tout drôle. Mais je sais que c'est une bonne chose car cela va me permettre de finir mes séances de réeducation chez le kiné, puis d'entamer divers démarches et rendez vous pour mon projet pro sans avoir à faire appel aux grands mères tout le temps. Ca va aussi permettre à mon petit de voir autre chose, d'autres enfants, d'autres adultes que sa maman et ses frères (et son papa) 

Depuis 2 jours, je tire mon lait pendant la tétée du matin. Ce que je faisais de manière totalement irrégulière en fonction des besoins, va devoir devenir une habitude si je veux pouvoir fournir un biberon de secours à la HG. 

A suivre... (et il va lui falloir un sac aussi à ce petit pour aller à la HG. p'être que je vais lui en coudre un...)