Ou quand ce blog parle de politique ;-)
Je dois accoucher pile entre les 2 tours de la présidentielle. Du coup il y a un risque non négligeable que je ne puisse pas voter à au moins l'un des deux tours.
En bonne citoyenne, j'ai voulu faire une procuration.
Hier matin donc à la sortie de mon avant dernier rdv de sage femme je prends mon courage à 2 mains, les papiers nécessaires et je m'égare dans les méandres des rues du centre ville pour trouver une place pour ma voiture qui ne soit pas payante.
première mission accomplie, je reprends mon courage à 2 mains, mon gros ventre et je pars à la recherche de la rue du commissariat. Que je trouve sans trop trop de mal, m'enfin quand même c'est pas super bien indiqué.
Bon déjà en poussant la porte je me sens coupable. De quoi? ben... de rien mais il règne une espèce d'ambiance qui vous fait vous sentir coupable jusque dans la rue. Bref, je soupire, pousse la lourde porte et entre, ou plutôt essaye d'entrer parce qu'il y a une dizaine de personnes debout et que la file commence à bien empiéter sur le sas d'entrée.
J'évalue la file, me dit que j'en ai pour un moment, jette un oeil au guichet où l'activité n'a pas l'air débordante, pas de ticket com'chezl'boucher impossible donc de savoir combien de personnes attendent devant moi, je commence à me demander si je patiente, quand ma tête finit le tour d'horizon et que mes yeux se posent sur... ah tient! la salle d'attente, pleine à craquer!
Le peu de courage qu'il me reste s'en va tout à fait et moi avec...
Je ne me sens pas l'énergie de rester dans cet endroit où je me sens mal, debout pendant plusieurs heures tout ça pour un hypothétique vote où je ne pourrais peut-être pas aller.
Du coup j'ai fait un tour au marché et chez l'boucher (ou j'ai pris un ticket)
Si Franklin devait pointer son nez alors que la France se gratte la tête pour savoir pour qui voter, eh bien tant pis. ce sera sans moi, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
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