lundi 21 décembre 2015

les bulletins

Avec la fin de cette période scolaire voici le traditionnel bulletin. Remis en main propre par les instits sur rendez-vous de 10 min chrono.
Je réussis à obtenir deux créneaux consécutifs en tout début de matinée. Certes, il faudra se lever un samedi matin (enfin le problème n'est pas tant de se lever, que d'être habillés...) en revanche, je me dis que les pauvres instits seront plus fraîches et objectives à 8h30 qu'à 11h20 après avoir déjà vu 25 parents...

Je passerai sur les compliments reçus sur les apprentissages de mes garçons. A vrai dire on n'a pas été surpris. Ceci dit cela fait toujours plaisir à entendre...

Non, ce qui nous a fait pousser de petites ailes de papillon dans le dos ce sont les retours sur le savoir être de nos garçons.... 
"P'titKo est vraiment un petit garçon plein d'empathie. Il s'occupe beaucoup des élèves en difficulté dans la classe. C'est un petit garçon très curieux qui connait plein de choses et qui est avide d'apprendre*."

Ensuite nous sommes allés voir la maîtresse de P'titLa
"Tout va bien avec P'titLa. Les autres élèves ne s'y trompent pas, il y a toujours du monde autour de P'titLa, parce qu'il a toujours quelque chose d’intéressant à raconter et puis on se sent bien avec P'titLa..."

Pour fêter ça, nous sommes allés prendre un petit déjeuné en famille chez P@ul. 

*Ce n'est pas la première fois qu'on a un retour de ce genre sur nos enfants. Ca me fait plaisir bien sur mais ça m'interroge aussi... comment à 6 ans un enfant peut-il ne pas être curieux? Sont-ils déjà si formatés?


4 commentaires:

  1. Bravo pour tes garçons. Oui, les enfants sont formatés. Une maîtresse m'a dit un jour : "vous faites deux choses le WE, comment faites-vous avec 6 si jeunes enfants ?" (musée ou balade). En fait, de nombreux parents dorment le dimanche, font les courses et ménage le samedi et ne s'occupent pas de leurs enfants comme vous le faites avec les vôtres. Du coup, ils ne peuvent plus être curieux puisqu'ils ne peuvent poser leurs questions.
    Je suis un peu caricaturale, mais c'est ainsi dans grand nombre de familles.

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  2. Je ne suis pas instit mais j'ai accompagné en voyage scolaire et je m'occupais d'une chambrée de GS garçons. J'avoue avoir été très surprise des écarts déjà énormes entre ceux qui ont l'habitude de faire des jeux en famille, qui reçoivent de l'attention et un minimum de culture, et les autres. Sur des parties aussi simples que le "ni oui ni non" ou "devine à quel animal je pense", on voit clairement les types de soirées familiales et de week-end : des enfants qui percutent vite, élaborent des stratégies, entrent rapidement dans le jeu, et d'autres qui sont perdus et n'arrivent pas à se détendre.
    Pour la curiosité je suppose que c'est pareil : tu as des enfants qui passent beaucoup de temps devant les écrans, très peu de vrais moments en famille et perdent contact avec la nature, l'ennui, l'imagination ...
    Plusieurs fois j'ai entendu des instits parler d'élèves "blasés". C'est triste à 6 ans, c'est sûr.

    Bravo à tes garçons quoi qu'il en soit, et à votre famille qui leur apporte tant :-)

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  3. Je ne peux qu'abonder dans le sens des commentaires précédents. Les enfants issus de familles où leur curiosité naturelle est stimulée, où leur créativité est encouragée, des enfants avec lesquels on joue, auxquels on lit des histoires, sont des enfants qui forcément, seront plus à leur aise dans le système scolaire et qui se saisiront de l'école pour assouvir leur soif d'apprendre.

    Oui, le rôle de la famille est primordial et il est bon de le rappeler de temps en temps aux parents, notamment à ceux qui s'étonnent que leur gamin auquel on n'a jamais lu un livre n'ait pas d'appétence particulière pour l'apprentissage de la lecture...

    C'est logique et en même temps un peu désolant car le rôle de l'école devrait justement être de corriger ces inégalités initiales. Ce n'est pas utopique, Céline ALVAREZ a obtenu des résultats formidables dans sa classe maternelle de Gennevilliers d'inspiration Montessori. Tous les enfants issus de cette expérimentation sachant lire au plus tard à cinq ans, cela prouve que rien n'est irrémédiable. C'est bien triste que l'Education Nationale ait mis fin à cette aventure.

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  4. Merci Emilie, Alphonsine et Sandra! Il se trouve qu'en ce moment j'ai bien besoin de regard bienveillant et positif sur ce que j'essaye d'offrir à mes enfants, alors du fond du coeur merci pour vos petits mots gentils!
    Et oui, évidemment vous avez bien raison... on récolte ce que l'on sème.

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