vendredi 27 janvier 2017

Rendez-vous d'école

Demain, c'est le premier rendez-vous annuel avec 2 des institutrices de nos enfants.
10 min pour parler de lui. 
Je fais en sorte de prendre des créneaux assez tôt en matinée, histoire de m'assurer des insits disponibles d'esprit.

10 min ça va être court pour faire le tour du sujet...

PetitF en moyenne section ne fait que nous parler du CP et a décidé d'apprendre à lire. Tout seul. Il semble avoir compris les bases du déchiffrage de syllabes simples. Ca n'en fait pas un lecteur, mais je le trouve déjà bien parti vu son age.

P'titKo quant à lui a une maîtresse remplaçante qui fait ce qu'elle peut. Mais nous sommes plusieurs parents à avoir noté une perte d'autonomie et de soin dans le travail, et je ne peux pas laisser mon garçon me répondre "oh tu sais il n'y a pas grand chose à apprendre" à mon "bonne journée, amuse toi bien et apprend plein de choses d'un de ces derniers matins"

Quant à P'titLa pour qui novembre et décembre ont été très difficiles le mois de janvier semble être plus apaisé. Pourvu que ça dure! je n'en pouvais plus de laisser partir mon petit garçon pour sa journée comme si j'avais chargé son cartable de parpaing et de le récupérer le soir en opposition totale face aux devoirs à effectuer. 

Nous sommes dans une école qui prend soin avec une attention toute particulière des enfants en difficulté et je salue vraiment l'investissement des institutrices. Mais j'ai l'impression qu'elles en oublient un peu les enfants qui ont besoin d'être un peu plus nourris que la moyenne...

Verdict demain matin!

(en plus je suis en train de lire le livre de Celine Alvarez, ça ne fait que rajouter deux sous à mes questionnements face aux propositions scolaires)

3 commentaires:

  1. Lorsque j'ai scolarisé à la maison mon fils lourdement dysphasique et dyscalculique, on m'a demandé pourquoi je ne l'envoyais pas à l'école. Mais outre que l'école n'est pas adaptée à ces enfants, je n'imaginais pas une maîtresse experte en tous handicaps, jonglant avec les difficultés des uns et des autres, au détriment des élèves sans problème.
    Tu rejoins ma pensée. J'estime que l'accueil, sa philosophie est bonne mais malheureusement pas applicable, parce que l'un ou l'autre fait les frais. Seulement, ce que je peux dire parce que mon enfant est handicapé, tu ne peux que le penser.
    Bon courage pour demain !

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  2. Malheureusement ton ressentis est le mien et celui de beaucoup de parents d'enfants qui avancent bien. J'ai aussi le petit qui se plaint que la maîtresse ne lui apprend rien. que c'est dur de laisser son enfant tous les matins dans ces conditions. Quand à ma grande, elle a la chance d'être en double niveau. Donc cette année elle écoute beaucoup ce qui se passe chez les plus grand. Elle se plaint d'avoir plus d'exercices à faire, elle voudrait surtout de nouvelles connaissances et pas s'exercer davantage sur ce qui est acquis. Tous les ans je vois des enfants partir dans le privé pour espérer avoir l'adaptation attendu des enseignants. Je ne voudrais pas en arriver là. Mais pourquoi toujours ce sentiment de rabaissement vers le bas?

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    1. Le privé n'est guère mieux lorsqu'il est sous contrat, du moins ceux que nous avons testés.
      Ce qui est dramatique et qu'on ne dit pas, c'est que le français qui veut s'inscrire dans une université suisse doit produire un bac avec mention Très bien, et même dans ce cas il est très en arrière de l'étudiant qui a fait son lycée en suisse de façon moyenne ! J'ai vu ce qui avait été exigé de mes enfants en France et ce qui est exigé en Suisse. La différence est tout simplement affolante.
      Je crois qu'il n'y a qu'une solution : c'est de nourrir soi-même le cerveau de nos enfants, tous, qu'ils soient bons ou qu'ils aient des difficultés, parce que ce système n'est adéquat pour personne malheureusement, il dégoûte les forts et détruit les faibles.

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