Parce que moi aussi, comme beaucoup j'ai découvert l'étendu des possibles de ce beau métier grâce à ma première grossesse. Et grâce aussi à une très belle rencontre avec ma sage femme. Qui m'a ensuite suivie en pré et post natal pour petitF.
Si je n'avais pas 3 enfants et et si c'était à refaire je sais ce que je ferais comme métier...
Bref, je ne vous embête pas plus et je vous laisse lire...
La sage-femme cette inconnue…
La sage-femme est la professionnelle de santé pouvant prendre en charge l’ensemble des événements physiologiques (normaux) de la maternité et du suivi gynécologique.
Maternité : suivi médical de la grossesse, préparation à la naissance, accouchement, suivi postnatal, allaitement, rééducation périnéale.
Gynécologie : suivi annuel, frottis, prescription de contraception (y compris pose d'implant et de dispositif intra utérin).
En cas de pathologie, la sage-femme collabore avec le médecin spécialiste pour la prise en charge de la grossesse et de l’accouchement, lui passe le relais pour le suivi gynécologique.
La France compte 20000 sages–femmes en exercice. Elles exercent majoritairement au sein des maternités, mais aussi en cabinet libéral et en PMI.
En libéral, elles assurent tout ou partie des activités suivantes : consultation de grossesse et postnatale, préparation à la naissance, suivi au retour à domicile, suivi de l’allaitement, consultation nourrisson (suivi staturo pondéral), rééducation périnéale, échographie, suivi gynécologique (et, sur prescription d’un médecin, surveillance d’une grossesse qualifiée de pathologique).
Certaines de ces sages-femmes proposent un accompagnement global de la naissance : présentes du pré au postnatal, elles vous assistent lors de votre accouchement, que ce soit à domicile ou en plateau technique (au sein d’une maternité mais en toute autonomie)
Il y a 4000 sages-femmes libérales, donc forcément une pas trop loin de chez vous. Pensez à la contacter pour votre suivi gynécologique et dès que vous avez un projet de grossesse...
En maternité, vous aurez - très ! - souvent affaire aux sages-femmes. Elles assurent une partie des consultations, des échographies, la préparation à la naissance, sont les praticiennes qui vous prennent en charge au quotidien en cas d’hospitalisation pendant la grossesse, tout au long de votre accouchement et pendant votre séjour postnatal.
Elles sont aussi présentes dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI) pour accompagner les femmes enceintes dont la grossesse nécessite, pour des raisons médicales, sociales ou psychologiques, une présence rapprochée.
Certaines exercent dans les centres de procréation médicalement assistée.
Enfin, vous trouverez des sages-femmes dans les centres d’orthogénie, pour assurer les consultations de contraception et pour accompagner les IVG.
Vous avez donc de très nombreuses raisons d'avoir affaire à une sage-femme. Pourtant, les jeunes diplômées peinent à trouver leur place.
Certains cabinets libéraux ont du mal à exister, faute d'agenda suffisamment rempli. A l'inverse, du fait de la diminution des postes, les sages-femmes salariées sont débordées et constatent chaque jour la dégradation de la qualité de leurs prises en charge. Il est demandé à chacune d’en faire toujours plus avec moins. Ce toujours plus se fait forcément au dépend de la qualité des soins, de l’attention portée à chacune.
Comment agir ?
- pour les libérales, le principal obstacle est la méconnaissance de leur champ de compétences. La sécurité sociale promettait en 2007 une mise en avant de leur profession. Nous l’attendons toujours. Faisons le ensemble grâce à la magie des réseaux sociaux !
- pour les salariées, les directions des établissements négligent leur surbooking quotidien. La pénurie n’est pas encore à un point tel que la sécurité soit en cause (quoique...) mais "la mère et l’enfant vont bien" n’est qu’un minimum, nécessaire mais pas suffisant ! Il faut que de nouveaux postes soient ouverts. Ecrivez, témoignez, dénoncez ce qui ne doit plus être.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire